Parasitisme
Objectif : des traitements raisonnés
Le parasitisme au pâturage est varié. Certaines espèces nécessitent des vecteurs (tiques dans le cas de l’ehrlichiose ou de l’anaplasmose) ou des hôtes intermédiaires (mollusques pour la douve et le paramphistomose) alors que d’autres réalisent la totalité du cycle dans l’environnement (strongles digestifs et respiratoires). Les tiques sont des parasites dont le pouvoir spoliateur peut être conséquent.
Le risque parasitaire dépend de l’environnement (nature du sol, conditions météorologiques) et des pratiques d’élevage (utilisation des pâtures et type de traitements médicamenteux réalisés).
Le pic de contamination intervient généralement en fin de printemps et en automne. Les parasitoses passent souvent inaperçues mais elles entraînent des pertes économiques importantes (baisse de la production de lait et de viande, saisie des foies) et de déficiences immunitaires à l’origine de nombreuses pathologies d’élevage.
Le vétérinaire conseil du GDMA peut vous accompagner, en collaboration avec votre vétérinaire traitant, dans la réalisation d’un audit de parasitologie afin de faire le point sur la situation parasitaire de votre élevage et de votre troupeau et de définir un plan agronomique et thérapeutique de maitrise du parasitisme sur mesure.